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OUVERTURE OFFICIELLE DE LA BOUTIQUE ECO-BIO ’’BIOPROTECT’’

BioProtect, au service de l’innovation pour une agriculture durable, a ouvert une boutique de vente de produits bio le 1er avril 2017, dans la ville de Ouagadougou. La cérémonie d’inauguration était placée sous le haut patronage du Larlé Naaba Tigré et Mme Rosalie OUOBA, Présidente du RESACIFROAT était la Marraine.

La boutique éco bio "Bioprotect" offre des produits sains, de bonne qualité et certifiés naturels. Elle propose des paniers bio pour toutes les bourses ; vite donc à la boutique...

APPEL DU RESACIFROAT AUX LEGISLATIVES

L’appel du RESACIFROAT aux femmes du Burina pour les Elections présidentielle et législatives
Au moment où la campagne électorale bat son plein pour le choix des futurs dirigeants du pays, le Réseau d’Appui à la citoyenneté des Femmes Ouest africaines et du Tchad (RESACIFROAT) par la voix de sa coordinatrice Mme Ouoba Rosalie, lance un appel pour une participation massive et éclairée des femmes à ces votes.
Le RESACIFROAT est une ONG d’appui à la promotion de la Citoyenneté des femmes rurales, active dans sept pays d’Afrique de l’Ouest qui sont :
Le Benin, le Burkina, la Cote d’ivoire, le Mali, le Niger, le Togo et le Tchad. Il a été créé en 2005 pour accompagner et renforcer les associations des femmes rurales afin que, organisées au sein de leurs structures, elles soient capables de prendre leur place de façon équitable dans le développement de leurs communautés.
C’est pourquoi au moment où le peuple burkinabè est appelé à poser un acte de citoyenneté majeur en allant choisir, le dimanche 29 novembre les personnes (président(e), député(e)s) qui vont prendre les grandes décisions pour le pays à travers les élections présidentielle et législatives, le RESACIFROAT en appelle à toutes les femmes du Burkina, afin qu’elles saisissent cette formidable occasion pour exprimer leur citoyenneté en allant voter.
Les femmes représentent 52% de la population, cette proportion importante de la population ne peut rester en marge de ces élections si elle veut contribuer au bon fonctionnement de la démocratie et à l’avènement d’un Burkina meilleur, et le RESACIFROAT ne cesse de déployer des efforts dans ce sens.
Le RESACIFROAT invite donc les femmes à sortir massivement le dimanche 29 novembre pour peser de tout leur poids afin de favoriser les changements nécessaires à l’épanouissement du peuple Burkinabè. Par leurs votes éclairés, les femmes témoignent de leur attachement à la démocratie, à la paix sociale et décident de prendre en mains leur destin. Ne pas voter, c’est laisser les autres choisir et décider pour nous. Aller voter, c’est dire : nous votons, donc nous sommes !
Femmes du Burkina, sortons massivement le dimanche 29 novembre 2015 pour un Burkina Prospère où il fait bon vivre.
Rosalie Ouoba
Coordinatrice

Nous Sommes la Solution » à la journée internationale de la femme rurale à Fada N’Gourma

Le 15 octobre, la communauté internationale commémore la Journée de la Femme Rurale.
Cette année, à l’instar des autres pays et dans le cadre de la campagne « Nous sommes la solution », Célébrons l’agriculture familiale africaine, la Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP), le Réseau d’Appui à la Citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (RESACIFROAT), en collaboration avec l’association Tin Tua, ont célébré cet événement.

C’est la région de l’Est précisément la ville de Fada N’Gourma, qui a été choisie pour la commémoration de ladite journée. Celle-ci visait essentiellement à :
- donner une meilleure visibilité aux activités des Femmes Rurales du Burkina et à la campagne « Nous sommes la solution »,
- Créer une adhésion massive à la campagne et interpeller les autorités sur la priorisation de la souveraineté alimentaire dans les politiques de développement.

Une foire régionale, sur l’agriculture, a été organisée par la Direction régionale de l’agriculture et la sécurité alimentaire. Dans un souci de faire connaitre la campagne à un grand public et pour donner l’opportunité aux femmes rurales de présenter et vendre leurs produits à la Foire Régionale de l’Agriculture, la campagne « Nous sommes la solution » a mis à disposition des femmes, un certain nombre de stands pour exposer les produits locaux transformés.

Un stand a été aménagé pour l’animation sur la campagne. Les autres stands ont été tenus par des associations des femmes rurales dont l’AFD/Buayaba, Kariforce, Tin–Tua et les artisans du Gulmu.

Pour marquer cette journée du 15 octobre, journée internationale de la Femme Rurale, une conférence a été donnée afin de mieux présenter la campagne « Nous sommes la solution » mais surtout de parler de l’agro– écologie. La Présidente du RESACIFROAT, Madame Rosalie OUOBA, a rappelé aux femmes rurales, venues très nombreuses à la cérémonie, l’importance de leur rôle et place dans l’agriculture au point qu’une journée (le 15 octobre) leur a été dédiée.

Elle les a invitées à s’approprier les objectifs de la campagne « nous sommes la solution » mais surtout d’être son porte parole auprès de toutes les autres actrices du développement.

Les autorités présentes ont également souligné l’importance de l’implication des femmes rurales dans le développement de l’agriculture car, au vu leur mobilisation et détermination, l’on peut affirmer sans se tromper qu’elles sont effectivement « la solution ». Elles les ont exhortées à plus d’abnégation et de courage pour appliquer les conseils de la campagne. Elles leur a enfin assurer de leur engagement à leur côté pour la recherche de solutions adéquates.

Campagne Panafricaine : Nous Sommes la Solution (NSS)

Nous sommes la solution (NSS) est une campagne panafricaine qui vise à promouvoir la souveraineté alimentaire dans les pays d’Afrique de l’Ouest membre que sont : le Burkina, le Mali, la Guinée, le Ghana et le Sénégal.

Au Burkina, Faso, la campagne qui est devenue un mouvement est portée par deux structures d’envergure nationale et sous régionale que sont la FENOP (Fédération Nationale des organisations paysannes) et le RESACIFROAT (Réseau d’Appui à la Citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad). Mme OUOBA Rosalie, présidente du RESACIFROAT est la coordinatrice de la campagne au Burkina Faso.

L’objectif global de la campagne est de :
• Promouvoir les bonnes pratiques et savoirs qui sont connus et transmis pendant des générations en Afrique (agro écologie, conservation des semences) et qui ont préservé la souveraineté alimentaire sur le continent ;
• Influencer les décideurs et promouvoir une meilleure gouvernance ;
• Valoriser la production de l’agriculture familiale.

La campagne vise à doter les femmes rurales de techniques rurales et d’outils pour s’assurer que leurs voix soient entendues et leurs préoccupations prises en compte de telle sorte qu’elles puissent participer efficacement à la campagne globale « nous sommes la solution » menée initialement avec les fédérations de producteurs d’Afrique.

Elle vise aussi à doter les associations de femmes rurales des qualifications nécessaires pour améliorer, favoriser et partager leurs connaissances agricoles traditionnelles et les promouvoir comme alternative face aux méthodes de la nouvelle révolution verte. En fait c’est une lutte contre les engrais chimiques et les pesticides…
La FENOP et le RESACIFROAT, ont organisé une session de formation en Agriculture écologique au profit de Vingt cinq producteurs et/rices agricoles à Bobo-Dioulasso et Dandé.

Le but ultime de la formation est de permettre aux participant(e)s de pouvoir diffuser et mettre en application les pratiques et techniques de production agricoles écologiques. Pour que ce but soit atteint à la fin de la formation, les différents thèmes ont été abordés de façon participative et concrète par des travaux pratiques. Cela a favorisé une meilleure compréhension des pratiques enseignées.

Par ailleurs, au démarrage de la formation, il a été procédé à la projection d’un film intitulé : « les graines de la liberté » qui permit l’expression des participant(e)s et surtout de faire comprendre aux femmes et hommes de l’agriculture l’importance des semences dans leur activité car « l’agriculteur qui maitrise ses semences peut assurer la souveraineté alimentaire et aussi la sécurité alimentaire »,ensuite, une évaluation participative de la compréhension de la session de formation ainsi que des attentes de chacun(e) des participant(e)s a été fait. Puis les thèmes ont été abordés avec des méthodes spécifiques.

Une sortie terrain a été effectuée à Dandé, localité située à 60 km de bobo, où les femmes de l’Union Lolo de cette localité, ont mis en place un jardin école en vue d’y apprendre les techniques modernes de l’agro écologie et de permettre à d’autres personnes de venir s’y former. Le but de cette sortie était de mettre en application les leçons apprises les jours précédents et surtout fabriquer du compost. Ainsi, deux types de compost ont été produits : du compost liquide et solide.

Au cours de cette sortie terrain un bio pesticide à base de feuilles de neem, de piment et d’oignon a été fabriqué sur place. Le but était de permettre aux femmes de Dandé (qui travaillent sur le site maraîcher) n’ayant pas pu participer à la formation à Bobo, de connaitre la fabrication d’un bio-pesticide au moins.

Adjaratou DEME/SANGARE

L’Agro-écologie pour une gestion durable des ressources naturelles : « L’expérience des femmes rurales de DANDE au Burkina Faso »

Dans le cadre de la mise en œuvre de la campagne « nous sommes la solution, célébrons l’agriculture familiale Africaine » lancée dans cinq pays d’Afrique, ( Burkina Faso, Ghana, Guinée, Mali et Sénégal) en 2011 et qui vise à promouvoir les bonnes pratiques et savoirs connus et transmis pendant des générations en Afrique pour préserver la sécurité et la souveraineté alimentaire, l’union Lolo des femmes rurales de DANDE a crée un champ école,
Pour expérimenter l’agro écologie.
Le lancement des travaux a eu lieu le samedi 6 décembre 2014 à DANDE, localité située à environ 55 km sur l’axe Bobo-Bamako en présence du Préfet du département de DANDE, du secrétaire exécutif et du coordinateur de la Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP) , de la Coordinatrice du Réseau d’Appui à la citoyenneté des femmes rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (RESACIFROAT),des délégations de femmes rurales venues du Mali, des provinces de la Comoé et du Kénédougou, des autorités Coutumières et Religieuses de DANDE et de nombreuses femmes de l’union Lolo.
Cinq allocutions ont été prononcées :
La Secrétaire Générale de l’union Lolo Mme TINTA Maïmouna intervenant au nom de la Présidente empêchée a souhaité la bienvenue à l’assistance et remercié le Resacifroat pour son accompagnement. A sa suite Mme Martine KABORE a présenté aux invités l’union DANDE Lolo qui est membre de l’UFROAT une structure créée en 2000 pour offrir aux femmes rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad un cadre de rencontre et de concertation. Quatre ans après pour accompagner les unions nationales, est né un réseau dénommé RESACIFROAT (Réseau d’Appui à la Citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’ouest et du Tchad) qui depuis sa création mène des actions en faveurs des femmes rurales. C’est dans ce cadre que le champ école de DANDE a été mis en place pour lutter contre la pauvreté et permettre de produire sain.
Présent dans l’assistance, M ILBOUDO Romain Lieutenant des eaux et forêts a tenu a félicité les femmes et le RESACIFROAT pour cette belle initiative salutaire pour l’homme et l’environnement. Pour mieux faire comprendre l’importance et les avantages de l’agro écologie M ILBOUDO s’est appuyé sur le fait que dans la région de DANDE les producteurs de sésame ont vu leur production rejeté parle marché européen parce qu’ils ont utilisé des intrants chimiques. Alors M ILBOUDO a dit aux femmes je cite : « pourquoi ceux qui fabriquent les engrais chimiques et autre pesticides refusent de consommer toute production faites avec ces intrants ? » La réponse à cette question devrait permettre aux femmes de mesurer l’importance de leur projet.
Intervenant à son tour, la présidente du RESACIFROAT Mme OUOBA Rosalie a salué tous ceux qui ont fait le déplacement de DANDE pour le lancement du champ école, particulièrement la délégation de l’UFROAT Mali. Elle a ensuite fait l’historique de la création du RESACIFROAT en 2004 qui depuis lors multiplie les actions en faveur des femmes rurales. C’est ainsi qu’en 2011 la FENOP et le RESACIFROAT ont décidé d’être membres de la campagne nous sommes la solution et de collaborer avec les UFROAT pour promouvoir l’agriculture familiale gage de la sécurité et de la souveraineté alimentaire. Cette campagne consiste à renforcer les capacités des femmes rurales, afin qu’elles adoptent l’agro écologie qui valorise les pratiques agricoles traditionnelles et préserve l’environnement. C’est pourquoi le champ école de DANDE a été mis en place pour permettre à d’autres femmes rurales de partager l’expérience à travers les visites étude. Mme OUOBA a terminé son propos en prodiguant ses encouragements aux femmes et souhaité que leur expérience soit un succès.
Le préfet de DANDE a rassuré les femmes de l’union Lolo de sa disponibilité à les accompagner dans leur noble entreprise. En donnant le top départ des travaux, il a souhaité que ce jardin où pousseront bientôt des tomates, oignons, choux, salades, haricot vert, concombres et courgettes puisse réellement servir d’école pour les femmes rurales des autres régions du Burkina et pourquoi pas les hommes.

Agro-écologie : Produire sain, communautés en...

Agro-écologie : Produire sain, communautés en bonne santé, dans un environnement sain

Un des premiers principes est de partir des connaissances traditionnelles, de maitriser la production des intrants organiques, de s’adonner à l’utilisation exclusive de ces intrants et de pesticides issus des pratiques traditionnelles des femmes.
C’est l’expérience entreprise par les femmes rurales de Dande, au Burkina Faso, qu’elles veulent partager avec les autres femmes rurales, membres ou non du mouvement « Nous sommes la solution » (1) dans leur jardin école !

Le lancement des travaux a eu lieu le samedi 6 décembre 2014, à Dandé, localité située à 55 km sur l’axe Bobo-Bamako, en présence du préfet du département de Dandé, du secrétaire exécutif et du coordinateur de la Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP) , de l’équipe de la coordination du Réseau d’appui à la citoyenneté des femmes rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (Resacifroat), des femmes rurales membres de l’Ufroat, actives dans l’agro-écologie, venues du Mali, des provinces de la Comoé et du Kénédougou, sans oublier la population et les nombreuses femmes de l’union Lolo.

Membres du Mouvement « Nous sommes la solution » depuis sa création, le Resacifroat et la Fenop ont crée les conditions nécessaires à l’adhésion des producteurs/ productrices, notamment les femmes rurales au principe et aux actions du Mouvement. C’est dans ce cadre que le jardin école de Dandé a été mis en place avec l’appui financier du Fonds mondial pour les femmes, pour lutter contre la pauvreté et produire et manger sain.

Ce sont cent femmes de vingt groupements de l’Union Dandé qui s’exercent en vue de produire les légumes qu’elles consomment en respectant les principes de l’agriculture biologique. Un des premiers principes étant de partir des connaissances traditionnelles, de maitriser la production des intrants organiques, l’utilisation exclusive de ces intrants, et de pesticides issus des pratiques traditionnelles des femmes.

M. Ilboudo Romain, lieutenant des Eaux et forêts, venu avec les femmes de Binkoora (Orodara) qu’il accompagne et grand producteur bio, a offert des semences bio d’aubergines traditionnelles et a félicité les femmes et le Resacifroat pour cette belle initiative salutaire pour l’homme et l’environnement. Pour mieux faire comprendre l’importance et les avantages de l’agroécologie, il a rappelé la mésaventure que les producteurs de sésame de la région de Dandé ont vécue par le refoulement de leur production sur le marché européen pour cause d’utilisation d’intrants chimiques. Il a dit aux femmes : « Pourquoi ceux qui fabriquent les engrais chimiques et autres pesticides refusent de consommer les productions contenant ces intrants ? » La réponse à cette question devrait permettre aux femmes de mesurer l’importance de leur projet.

Les femmes rurales de l’Ufroat/Mali, qui sont arrivées le matin de Sikasso, sont elles aussi des productrices maraîchères, parmi elles, une formatrice en techniques de production respectant les principes de l’agro-écologie. En voyant les pépinières d’oignons préparées par les femmes de Dandé, elles leur ont expliqué comment faire des planches de pépinières en utilisant la fumure organique qui permettent de bien préparer les plants. Les femmes de Orodara aussi ont tenu à apporter leur expérience de productrices maraîchères. De véritables experts en la matière ! Cela prouve bien que les femmes rurales peuvent former d’autres femmes rurales. C’est l’objectif poursuivi par le jardin école, qui constitue un véritable défi pour les femmes rurales de Dandé organisées autour des planches que chaque groupement essaie de tracer, d’enrichir en engrais organiques, afin d’en tirer les plus beaux légumes.

C’est le vœu formulé par le préfet de Dandé, qui a rassuré les femmes de l’union Lolo de la disponibilité des autorités à les accompagner dans leur noble entreprise. En donnant le top départ des travaux, il a souhaité que ce jardin où pousseront bientôt des tomates, oignons, choux, salades, haricots verts, concombres et courgettes puisse réellement servir d’école pour les femmes rurales des autres régions du Burkina et pourquoi pas les hommes.

Les femmes de Dandé, fières de cette grande mobilisation autour de leur entreprise, s’affairent les unes autour du puits dont l’exhaure de l’eau a été améliorée par une construction de bacs pour rapprocher plus l’eau de toutes les utilisatrices, les autres pour déjà améliorer la pépinière selon les conseils reçus des autres femmes rurales.

Le jardin, couvrant une superficie de 0,25 ha a été implanté dans une parcelle donnée à l’association des femmes par le chef de village ; elles y ont construit un magasin qu’elles utilisent pour les réunions du groupe.

Rendez vous est donné pour d’autres visites qui devraient se réaliser à une autre étape de la production ! Avec d’autres femmes qui viendront soit pour apprendre, ou pour être sensibilisées. !

NOTE
1) Nous sommes la Solution ! est une campagne dirigée par les agriculteurs africains pour s’attaquer à la crise alimentaire. L’initiative, qui se concentre actuellement sur la Femme & la Biodiversité en Afrique de l’ouest, implique les associations de femmes, les fédérations agricoles, les leaders communautaires, les spécialistes de l’agro-écologie, et les organisations médiatiques locales.

LE RESACIFROAT REND HOMMAGE AUX FEMMES RURALES

Les femmes rurales jouent un rôle essentiel et incontournable dans les économies rurales des pays en voie de développement. Elles participent à la production agricole, mènent de front d’autres travaux afin d’améliorer le niveau de vie de leur famille.

Le RESACIFROAT tient à rendre un hommage mérité à toutes ces femmes courageuses et travailleuses du milieu rural, pour leur inestimable contribution au développement. Malgré les pesanteurs sociales avec leur corollaire de discrimination qui tendent toujours à les marginaliser, elles sont en première ligne pour assurer des fonctions vitales comme l’éducation des enfants, la prise en charge des malades et des personnes âgées.

Il est donc nécessaire d’encourager à tous les niveaux, une représentation plus équilibrée des femmes dans les sphères de prise de décisions du monde agricole, et la résolution de l’inégalité d’accès aux ressources productives.

ALLEZ, ALLEZ LES FEMMES, L’AVENIR NOUS APPARTIENT

LA CAMPAGNE « NOUS SOMMES LA SOLUTION » A KOTEDOUGOU

Le samedi 5 mai 2012, c’était le tour de l’association NEEMAN de recevoir la visite du RESACIFROAT.
Située à Kotédougou, sur l’axe Bobo-Ouagadougou, le groupement de 32 femmes, qui a comme activité principale, l’agriculture et pendant la saison sèche, tout en suivant les cours d’alphabétisation entreprennent des activités génératrices de revenus comme la vente de bois, de soumbala, de beurre de karité, de beignets de niébé, etc. ...attendait d’être informé sur la campagne « nous sommes la solution »
La quasi-totalité des femmes membres du groupement étaient présentes, accompagnées d’un groupe impressionnant d’hommes aussi nombreux que les femmes.

La délégation du RESACIFROAT, composée de Mesdames Rosalie OUOBA, Présidente, Geneviève SANGARE, Trésorière et Mazouma SANOU, Trésorière de l’UFROAT Nationale, a été accueillie à Kotédougou dans la ferveur.
Après les salutations d’usage, la Présidente a fait un exposé des objectifs de la campagne et invité Mme SANGARE à expliquer les enjeux.
Avant de parler des enjeux, des échanges avec les femmes sur la production actuelle, les difficultés rencontrées et ce qu’elles voyaient comme solutions possibles ont permis au public de s’exprimer et de faire ressortir les expériences vécues. Des échanges très riches entre hommes et femmes ont mis en exergue des difficultés communes. L’exposé a fait ressortir que la diversité des céréales locales bien adaptées au contexte local a préservé les populations des famines pendant des générations mais, malheureusement, des décennies de politiques agricoles inefficaces de nos pays ont compromis la sécurité alimentaire des producteurs agricoles et mis à mal leur souveraineté alimentaire. Il est nécessaire et même urgent de promouvoir la recherche liée aux pratiques traditionnelles et aux connaissances locales et soutenir des systèmes traditionnels de collecte, de conservation et de distribution de semences car nos semences et produits locaux ont été négligés au profit de ceux des multinationales.
Cependant la préservation de la biodiversité des cultures vivrières africaines est essentielle pour répondre à nos besoins alimentaires et garantir une souveraineté alimentaire du continent. La mise en œuvre des programmes de l’Alliance pour une révolution verte constitue une grave menace pour cette biodiversité. Face à cette menace les leaders des plates formes paysannes africaines et organisations de la société civile ont décidé de mettre en œuvre une campagne à l’échelle du continent pour apporter des solutions alternatives agro-écologiques à la révolution verte qui conduit à la destruction des systèmes de productions et de la biodiversité ainsi qu’à la dépendance des agriculteurs aux semences des multinationales.
La présente campagne est une campagne panafricaine prévue pour durer 3 ans, réalisée depuis 2011 avec les femmes rurales au Burkina et dans quatre autres pays avec comme objectifs :
• de promouvoir les bonnes pratiques et savoirs qui sont connus et transmis pendant des générations en Afrique (l’agro-écologie, la conservation des sols et des semences) qui ont préservé la souveraineté alimentaire sur le continent ;
• d’influencer les décideurs et promouvoir une bonne gouvernance ;
• et valoriser la production de l’agriculture familiale africaine.

Intéressées, les femmes présentes se disent disposées à restituer aux autres associations de la localité les enseignements acquis au cours de cette visite et à essayer de pratiquer désormais l’agro-écologie.

LES FEMMES RURALES D’AFRIQUE DE L’OUEST A LA RECHERCHE DE LA PAIX

La sous-région ouest africaine connaît un regain de violences qui affectent dangereusement le développement tant économique que social. Les populations des zones en conflit souffrent des effets de la crise mais ce sont en général, les femmes et les enfants qui en payent le plus lourd tribut. Conscient du phénomène, le Réseau d’Appui à la Citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (RESACIFROAT), grâce à l’appui financier de URGENT ACTION FUND, a initié un atelier d’information / formation à l’intention des femmes rurales ouest africaines sur le thème « Femmes Rurales ensemble pour la Paix au Sahel ». Regroupant une vingtaine de femmes venues de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Mali et du Sénégal, l’atelier a permis aux participant(e)s de s’informer sur les situations de conflits dans la zone sahélienne, d’analyser les conséquences des conflits, d’analyser la place et le rôle de la femme rurale dans la gestion des conflits et la culture de la paix. Elles ont également pu renforcer leurs capacités de négociation et de médiation et surtout d’élaborer des stratégies et des programmes d’actions pour impliquer leurs structures dans le processus de positionnement des femmes rurales pour la paix au Sahel.
L’atelier, animé par deux représentants de GENOVICO et la présidente du RESACIFROAT et capitalisé par PERFORMANCES fut très apprécié par les participantes. Des communications du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Burkina ont été faites et les femmes ont pris la ferme résolution de s’impliquer davantage dans les instances de médiation et de négociation des conflits.
La situation du Nord Mali a particulièrement retenu l’attention des femmes car elles ont reçu des témoignages poignants qui leur ont permis de mesurer l’ampleur du problème
Le cas de la Casamance (en guerre depuis près de trente ans) présenté par la Présidente de la Plateforme des Femmes pour la Paix en Casamance, a suscité l’intérêt des femmes à s’imposer comme partie prenante aux négociations et à développer des stratégies de plaidoyer pour la promotion de la paix.
Elles ont commémoré, le 21 septembre, la journée internationale de la paix en présence de Mme la Ministre de la Promotion de la Femme du Burkina Faso qui a honoré de sa présence la cérémonie et qui a dit sa satisfaction quant au choix du thème et la période de la tenue de l’atelier car la paix est un bien communautaire très précieux qui doit être recherchée et préservée. Elle a prôné la promotion de la non violence, la communication et le dialogue et a exhorté les femmes à œuvrer pour la restauration de la paix. Elle a également rassuré de la disponibilité de son département à apporter son soutien dans toutes les activités des femmes rurales.
Les femmes, pour la plupart, membres de l’Union des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (UFROAT) ont, à cette occasion, déclaré leur engagement à s’impliquer dans la culture de la paix et la résolution des conflits dans leurs différents pays et à se positionner comme structure d’appui à la médiation et la négociation dans les crises. Elles ont souhaité que la Ministre informe le Médiateur de la CEDEAO pour la crise au Mali pour les associer aux structures de négociation.

LES FEMMES RURALES LEADERS DE LA CAMPAGNE « NOUS SOMMES LA SOLUTION » RENFORCENT LEUR CAPACITE

Les Femmes Rurales leaders de la campagne venant du Burkina Faso, de la Guinée/ Conakry, du Ghana, du Mali, et du Sénégal se sont retrouvées à Ségou au Mali pour :

partager les expériences de la campagne,

approfondir les domaines de connaissances et de savoir en genre,

revisiter les politiques agricoles nationales et régionales africaines,

consolider les pratiques de communication porteuses,

La campagne a enregistré, depuis son lancement à Dakar en 2011 sur le leadership féminin, plusieurs sessions, notamment sur :
-  élaboration de stratégie de la campagne à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso en mai 2012

-  agriculture, genre et communication à Accra, au Ghana en novembre 2012

-  genre et foncier à Ségou, au Mali en juillet 2013.
Des recommandations ont été adoptées à l’issue de la session de Ségou. Il s’agit de :
-  Saisir des opportunités de sensibilisation et d’information pour parler de la campagne,

-  Créer des supports simples et visibles,

-  Créer une mailing liste,

-  Penser aux méthodes traditionnelles de communication lors des baptêmes, mariages (griot),
-  Constituer une photothèque pour témoigner des moments de la campagne,

-  Faire une restitution de la 3ème session de la campagne aux journalistes,

-  Faire la lecture des différents documents politiques,

-  consolider les argumentaires pour la défense des objectifs de la campagne.

LES ANIMATEURS DE RADIOS COMMUNAUTAIRES AU SERVICE DE LA CAMPAGNE « NOUS SOMMES LA SOLUTION »

Afin de promouvoir l’agriculture familiale par la préservation de la biodiversité des cultures vivrières africaines et garantir la souveraineté alimentaire, dans le cadre de la lutte contre la faim, les leaders des plateformes paysannes africaines et des organisations de la société civile, ont décidé de mettre en œuvre une campagne à l’échelle du continent pour apporter des solutions alternatives agro-écologiques à la menace que représente la nouvelle révolution verte d’AGRA. C’est à Bamako, en 2009, qu’un groupe de personnes et de représentants de structures professionnelles agricoles s’est concerté sur la nécessité de soutenir les organisations de femmes au sein de cette Campagne Globale, nommée « Nous sommes la solution ! Célébrons l’agriculture familiale en Afrique ! ». Ce projet est soutenu par FAHAMU (une ONG basée en Angleterre qui a des bureaux en Afrique notamment au Kenya, en Afrique du Sud et une antenne à Dakar et en Amérique du sud), en collaboration avec les associations de femmes rurales des cinq (05) pays (Burkina, Ghana, Guinée, Mali, Sénégal) engagées dans la pratique et la promotion de l’agriculture écologique.
Au Burkina Faso, la campagne « nous sommes la solution », célébrons l’agriculture familiale africaine, a connu son démarrage en 2011 avec, avec la formation des femmes rurales en leadership féminin rural.
Plusieurs autres activités ont suivi, empruntant des opportunités d’activités réalisées par les associations de femmes rurales, comme Munyu dans la Comoé, les femmes rurales organisées autour du petit crédit de Bama au mois de décembre 2011.
C’est dans cette lancée aussi qu’a été organisée l’atelier d’information et de formation d’animateurs de presse écrite, de radios communautaires et locales, pour soutenir l’information du public et les activités de la campagne.
« Nous Sommes la Solution », célébrons l’agriculture familiale est un slogan plein d’espoir et suscite l’engouement des différents acteurs. En cette période où le problème du réchauffement climatique devient de plus en plus inquiétant, il est nécessaire de trouver des solutions alternatives capables de juguler le phénomène. La préservation de la biodiversité des cultures vivrières africaines est essentielle pour répondre à nos besoins alimentaires et garantir la souveraineté alimentaire. Pour que cela soit un acquis, il est impérieux de faire sienne la vision de la campagne afin de valoriser l’agriculture familiale.

« NOUS SOMMES LA SOLUTION » A LA JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME RURALE A FADA N’GOURMA / BURKINA FASO

Le 15 octobre, la communauté internationale commémore la Journée de la Femme Rurale.
Cette année, à l’instar des autres pays et dans le cadre de la campagne « Nous sommes la solution », Célébrons l’agriculture familiale africaine, la Fédération Nationale des Organisations Paysannes (FENOP), le Réseau d’Appui à la Citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad (RESACIFROAT), en collaboration avec l’association Tin Tua, ont célébré cet événement. C’est la région de l’Est précisément la ville de Fada N’Gourma, qui a été choisie pour la commémoration de ladite journée. Celle-ci visait essentiellement à :
 donner une meilleure visibilité aux activités des Femmes Rurales du Burkina et à la campagne « Nous sommes la solution »,
 Créer une adhésion massive à la campagne et interpeller les autorités sur la priorisation de la souveraineté alimentaire dans les politiques de développement.

Une foire régionale, sur l’agriculture, a été organisée par la Direction régionale de l’agriculture et la sécurité alimentaire. Dans un souci de faire connaitre la campagne à un grand public et pour donner l’opportunité aux femmes rurales de présenter et vendre leurs produits à la Foire Régionale de l’Agriculture, la campagne « Nous sommes la solution » a mis à disposition des femmes, un certain nombre de stands pour exposer les produits locaux transformés.
Un stand a été aménagé pour l’animation sur la campagne. Les autres stands ont été tenus par des associations des femmes rurales dont l’AFD/Buayaba, Kariforce, Tin–Tua et les artisans du Gulmu.
Pour marquer cette journée du 15 octobre, journée internationale de la Femme Rurale, une conférence a été donnée afin de mieux présenter la campagne « Nous sommes la solution » mais surtout de parler de l’agro– écologie. La Présidente du RESACIFROAT, Madame Rosalie OUOBA, a rappelé aux femmes rurales, venues très nombreuses à la cérémonie, l’importance de leur rôle et place dans l’agriculture au point qu’une journée (le 15 octobre) leur a été dédiée. Elle les a invitées à s’approprier les objectifs de la campagne « nous sommes la solution » mais surtout d’être son porte parole auprès de toutes les autres actrices du développement.
Les autorités présentes ont également souligné l’importance de l’implication des femmes rurales dans le développement de l’agriculture car, au vu de leur mobilisation et détermination, l’on peut affirmer sans se tromper qu’elles sont effectivement « la solution ». Elles les ont exhortées à plus d’abnégation et de courage pour appliquer les conseils de la campagne. Elles leur a enfin assurer de leur engagement à leur côté pour la recherche de solutions adéquates.

Réseau d’Appui à la Citoyenneté Des Femmes Rurales Ouest-Africaines et du Chad (RESACIFROAT) Bobo Dioulasso, Burkina Faso

Réseau d’Appui à la Citoyenneté Des Femmes Rurales Ouest-Africaines et du Chad (RESACIFROAT)
Bobo Dioulasso, Burkina Faso

RESACIFROAT est un réseau de professionnels qui travaillent avec des associations de femmes rurales au Bénin, au Burkina Faso, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger et au Togo. Fondé en 2004, le réseau a pour but de soutenir, de renforcer et de créer des liens entre les femmes rurales et leurs organisations, notamment pour qu’elles participent aux prises de décision sur les questions qui les concernent.

2009 $20,510 1 Année
Cette subvention soutient la coordination régionale des membres de RESACIFROAT, et le programme des syndicats de femmes rurales au Bénin et au Mali. Elle a pour but d’améliorer la stabilité de l’organisation, et de renforcer la collaboration entre le bureau de la coordination et les membres de base de RESACIFROAT.
2009 $2,520 6 Mois
Cette subvention permettra à des membres de RESACIFROAT d’assister et de participer à une assemblée générale afin de renforcer leurs liens et développer des stratégies pour l’organisation.
2008 $14,606 1 Année
Cette subvention soutient le fonctionnement de base de RESACIFROAT, en finançant notamment les bureaux, les salaires des employés et le coût des télécommunications.
RESACIFROAT renforce les capacités des femmes rurales en TIC

Du 16 au 20 novembre 2009 à Ouagadougou dans les locaux de Yampukri a eu lieu la session de recyclage des femmes rurales sur le web.2 Par l’appui du CTA. Plus d’une vingtaine de femmes rurales des UFROAT venues du Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Togo et du Tchad ont pris part à cette formation. Elle a permis aux femmes rurales de faire une évaluation des connaissances acquises sur la formation initiale Web.2, tenue du 9 Avril au 10 Mai 2009 et de renforcer leur capacité sur les techniques d’écriture, la gestion des données numériques, la création de dossiers, traitement des photos et images, création et utilisation du skype et à l’initiation à la plate forme collaborative (http.//www.resacifroat.ning.com). Convaincues que seule la communication leur permettra d’assurer la survie de l’Union et de prendre leur place dans le monde, deux plates formes d’échanges ont été créées. Après avoir insisté sur le rôle des femmes rurales bénéficiaires de cette formation qui marque la fin du programme CTA, En rappel ce programme à permis a RESACIFROAT d’équiper toutes les UFROAT (7 pays) des ordinateurs, d’assurer la formation initiale , le recyclage et des frais de connexions pendant 9 mois. Les femmes rurales leaders formées, conscientes des avantages et du bienfait de cette formation, les participantes à l’unanimité ont pris un fort engagement avec des mesures prises pour le suivi. Pour ce faire M. Fofo Yaovi Romain de l’UFROAT/Togo et Rahamata Laetitia du l’UFROAT/Burkina ont été responsabilisé. En plus des attestations reçues par les participantes, 3 lauréates ont bénéficié des certificats de de bonne participation. Il s’agit de :

• Mme Danté Aminata Ballo Présidente d’honneur de l’UFROAT/Niger,

• Mme Ouattara Aminata Diabaté Secrétaire Exécutive de l’UFROAT/ Mali,

• M. Fofo Yaovi Romain de l’UFROAT / Togo (85)

Cette session de recyclage connaîtra la parution de Farafina Mousso et un Film sera éditer par Zaad Production.

Les femmes rurales de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad à la conquête du WEB 2.0

Depuis le 27 avril 2009, les femmes de l’Afrique de l’Ouest et du Tchad réunies autour de leurs structures l’UFROAT(Union des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad) et le RESACIFROAT(Réseau d’appui à la citoyenneté des Femmes Rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad ) sont en formation au niveau du centre de formation Yam Plus à Ouagadougou.

Cette formation a été soutenue par le Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale ACP-UE (CTA) basé à Wageningen aux Pays Bas.

Au programme, il s’agit essentiellement pour les femmes rurales de se perfectionner à l’utilisation des outils web 2.0 afin de renforcer leurs compétences en informatique. Les outils web2.0 donnent des possibilités pour les femmes qui sont impliquées à divers niveaux dans le développement au niveau local à échanger et partager leurs expériences les unes avec les autres. La formation qui va durer 10 jours est déjà fort avancée et les femmes commencent réellement à entrer dans la manière avec les séances sur la création des mails, la gestion des blog, les techniques d’éditions de photos...

En rappel l’UFROAT se veut être un cadre fédérateur des femmes rurales d’Afrique de l’Ouest et du Tchad pour :

- Promouvoir les échanges entre femmes rurales au niveau national et sous régional,

- Renforcer les capacités de structuration et institutionnelles

- Renforcer les capacités individuelles des membres,

- Défendre les droits des femmes rurales,

- Promouvoir la participation et la représentation des femmes rurales dans les instances de décision,

- Promouvoir la commercialisation des produits des femmes rurales

L’UFROAT projette de devenir un outil de dialogue, de négociation et de proposition avec lequel les autres acteurs du développement devront compter.